Beauvais dîne en blanc grâce aux étudiants d’UniLaSalle

Ce vendredi 7 octobre, l’Association générale des étudiants (AGE) organise un événement inédit sur Beauvais : « Beauvais dîne en blanc ».

Le concept est simple : tout étudiant d’UniLaSalle et tout Beauvaisien qui le souhaiterait est invité à se rendre sur la place Jeanne Hachette, en plein cœur de Beauvais, avec son propre repas. Une seule condition : venir avec un vêtement ou un accessoire blanc !

L’objectif de cette manifestation est de faire rencontrer les étudiants de l’école et les habitants de la ville, dans un contexte inhabituel et convivial. Les étudiants d’UniLaSalle, organisateurs de l’événement, ont reçu le soutien des collectivités territoriales (ville de Beauvais, Communauté d’agglomération du Beauvais et conseil départemental de l’Oise).

Des animations sont prévues au cours du repas.

À Rueil-Malmaison, un Jean-Baptiste De La Salle inédit

Depuis cette rentrée 2016, les jeunes et les adultes de La Salle – Passy Buzenval découvrent une nouvelle figure du fondateur. Une oeuvre originale, en acier, réalisée par le sculpteur Benoît MERCIER, trône sur la place rénovée qui accueille les visiteurs et voit se croiser chaque jour les 2250 élèves, étudiants et apprentis de l’établissement.


Le projet est né d’un constat : aucune figure du saint, aucune référence lasallienne explicite n’était visible aux abords des bâtiments. On se prit alors à rêver que les restructurations immobilières prévues comblent ce manque et, mieux, s’articulent autour d’une oeuvre artistique. Mais comment faire ? Déplacer une statue oubliée ? Réaliser une copie ?… On préféra la création à l’imitation et on lança un concours. Contre toute attente, il suscita un vif intérêt chez plusieurs artistes et entraîna toute la communauté éducative. Le choix de l’oeuvre fut débattu. Les élèves, les enseignants et personnels, les parents et les anciens furent consultés. Au final, un jury trancha en faveur d’un artiste qui proposait de « raconter une histoire. » Jean-Baptiste est en marche. Hier comme aujourd’hui, il entraîne dans sa ronde les petits et les grands, les décrocheurs et les premiers de classe, les hésitants et les curieux. Sa présence rassurante et fidèle ouvre l’avenir et donne de l’élan. Avec ce grand frère, on se découvre frères, on apprend la vie, on grandit, on s’envole.

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L’inauguration eut lieu au terme de la messe de rentrée, le dimanche 18 septembre, en présence du Maire de Rueil-Malmaison. Les frères étaient venus nombreux, comme les familles, partager un moment de grâce avec la communauté éducative. Les collégiens chantèrent un cantique nouveau. On scella dans le socle la liste des donateurs et le Père Bernard PODVIN bénit l’oeuvre, en confiant à Dieu tous ceux qui passeront près d’elle. Le Frère Jean-Paul ALETH appela avec vigueur les éducateurs et les jeunes à se laisser entraîner dans la dynamique que l’oeuvre suggère : « Saint Jean-Baptiste de La Salle se présente à nous comme un novateur audacieux qui chemine, ici-bas, au coeur d’un incessant et inspirant mouvement. »

Jean-Marie BALLENGHIEN

Au-delà des frontières

Au cours de l’année scolaire 2015-2016, les élèves du club d’Aide Sociale du lycée Saint-Michel ont rencontré des enfants syriens installés avec leurs familles à Istanbul. Trois rencontres se sont déroulées au sein du lycée.

Près de 3 millions de Syriens sont réfugiés en Turquie. Ce nombre modifie, de fait, le paysage social du pays, plus particulièrement dans les grandes villes. Comment, alors, apprendre à vivre ensemble, à respecter l’autre, à communiquer et enfin quel sens donner au mot ‘’accueil’’ ?

Des questions que se posait Alpen, un élève de 11e, qui nous a fait part de sa motivation à construire un projet avec des enfants syriens.  Ces questionnements sont également en résonnance avec les principes fondamentaux de nos écoles lassalliennes (notamment le respect, la solidarité et la paix). C’est la raison pour laquelle nous avons réfléchi, ensemble, à un projet cohérent à la fois pour nos élèves mais aussi pour ces enfants forcés à quitter leur pays.

L’accueil face aux préjugés
C’est ainsi que nous avons été mis en contact avec les membres d’une école privée aux infrastructures modestes, réservée aux enfants syriens. L’enseignement y est dispensé en arabe, ce à quoi s’ajoute quelques heures de turc et d’anglais dispensées par des bénévoles. Nous avons accueilli trois groupes de 30 élèves âgés de 8 à 12 ans. Ces rencontres se sont déroulées au sein de notre lycée autour d’activités communes avec d’autres clubs telles que la céramique ou encore le sport. L’Association des parents d’élèves s’est également proposé de participer à l’une de ces rencontres et d’offrir les repas – faits maison. Nous avons immédiatement été marqués par les sourires sur les visages de nos invités. Ils nous rappelaient la joie enfantine de pouvoir courir dans une cour de récréation, ce qui est a priori un droit pour n’importe quel écolier, mais dont ces enfants ne jouissent plus.

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Malgré des débuts timides, les langues se sont déliées faisant naître en toute spontanéité un jeu d’échange linguistique entre nos deux groupes : un mot de vocabulaire turc par-ci, un mot en arabe par-là.

C’est aussi cela l’accueil : une main tendue certes, mais avant tout, la simplicité d’un sourire échangé. Regarder l’autre, non sans empathie face à sa situation, mais l’admettre dans le groupe avant tout en sa qualité d’être humain.
Au sein de notre équipe, des élèves leaders se sont naturellement imposés. Leurs initiatives ont responsabilisé l’ensemble du groupe. En invitant ces enfants dans nos murs, c’est toute l’école qui a été sensibilisée à l’importance d’une rencontre avec des enfants Syriens issus d’une immigration forcée. Tant et si bien qu’une des professeurs d’anglais est venue nous proposer un projet commun autour de leçons en anglais dispensées par nos élèves lors de ces rencontres.

C’est ce que nous voulions leur apprendre. Le fait qu’il suffit souvent de petits rien pour construire la paix. Je pense que le pari est réussi. C’est précisément cette énergie positive que nous espérons voir grandir cette année afin que tous ensemble, et à notre échelle, nous soyons acteurs de la paix.

Marion Fontenille et Belgin Şahin

Proyecto Tres Tiendas en La Escuela Profesional de Paterna y La Salle Inca

El pasado sábado, día 1 de octubre de 2016, en la Escuela Profesional de Paterna, y en el Col·legi La Salle de Inca (Mallorca), se celebró el primer encuentro del nuevo proyecto del Sector “Tres Tiendas”, espacio destinado a la reflexión personal, a compartir la fe y al encuentro con educadores con las mismas inquietudes. Cerca de 40 personas (20 en cada zona), celebraron juntos el inicio de curso y trabajaron el lema, con el tema de la trascendencia como eje de toda la jornada. Después de un saludo y presentación del porqué del nombre, se hizo una dinámica de visualización tipo de las que hacemos en el proyecto HARA; posteriormente, con ayuda de unos documentos, se dejó tiempo para la lectura personal, acabando con una puesta en común en ambiente de oración sobre lo vivido, leído y experimentado a lo largo del día.

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Todos los educadores que participaron, destacaron el buen ambiente creado, la sencillez de las dinámicas, el ritmo suave y pausado del día. Se acabó la jornada con una comida en la que se pudo compartir olivas, frutos secos, patatilla (papas) y buen humor.

Agradecemos a las direcciones generales de la Escuela Profesional y del Col·legi La Salle de Inca, las facilidades dadas para que la jornada transcurriera con normalidad.

El próximo encuentro del proyecto Tres tiendas el 26 de noviembre de 2016, en Alcora y en la comunidad de Montserrat (Mallorca).

Belgium – The Chapel of Disclosure: Spiritual Rest and Discovery in the De La Salle Centre in Groot-Bijgaarden

Belgium  – The Chapel of Disclosure: Spiritual Rest and Discovery in the De La Salle Centre in Groot-Bijgaarden

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What does sacred space look like in a population of 5% church-goers? This was a central question for a team assembled by Christian Brother Herman Lombaerts of Belgium. The Brothers of Belgium operate a small conference center on their old provincialate/novitiate grounds in the village of Groot Bijgaarden. A number of years ago Brother Herman, professor emeritus of the Catholic University of Leuven, brought the question of what to do with the chapel of the conference center at a time now when there is no longer enough interest in religion to sustain its traditional use. Does it become a storeroom, small theater, or office space? What then of the Spirit and room for the spiritual life? The Brothers took up the challenge and formed a working group under Brother Herman’s leadership. They engaged an architect, Tom Callebaut, and set to work in renovating the chapel space. The results are best told in the words of Brother Herman. (1)

“The radical new design of the chapel from 1924 is a first step towards transcending contemporary religious alienation…. ‘Traditional’ points of recognition have been shuttered away to create a new environment. The visitor enters an open, apparently undefined space: no center, no orientation, no images. There are no artifacts, no familiar liturgical features, nothing to stimulate customary ritual behavior. A white ceiling, walls with white shutters separated by thin red vertical lines, a carpet of white sand. The ambiance is one of austere and serene receptivity towards the visitor and the visitor’s inner reality.”

“In its new form the empty space speaks its own language and follows its own grammar: not figurative, but abstract. It is the language of interior silence, of the liberated spirit, of our awareness, of sensing a personal call. As if an opportunity is being offered to embrace new life, to breathe anew. People who encounter one another in this space recognize the surplus value of their participation in something different, in something that claims them, unexpectedly, unforeseen.”

One enters the chapel through a vestibule, a place to remove shoes and socks. The floor of the chapel is filled with pure, white sand. Round wooden seats are scattered about. The walls of the room “shutter” one in, but their whiteness allow inner disclosure. The panels of the walls can be opened at any time, releasing on one side windows onto the greensward beyond, on another the old sanctuary of the chapel, and on the walls between, old stained glass images of the saints.

The chapel with the old sanctuary revealed

Brother Herman has likened the white space of the chapel to Lasallian schools as “white spaces.” The schools, like the chapel, are places where individuals can get in touch with the spiritual dimensions of life and glimpse openings of true identity and their place in the world. In his words,

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“At the end of the 17th century De La Salle and his teacher-brothers committed themselves to liberating the children of the poor from the deadly vicious circle in which they found themselves…. In fact, the brothers established a silent white space. The genuine interests of the concrete person of the child and of young people took center stage; unambiguous, and without pretense. Rooted in an open perspective on social reality, new opportunities arose for young people and they were encouraged to take responsibility for the development of their own lives. In this silent white space, the intentions and motivations behind the brothers’ availability were purified.”

Our Brother continues to reflect on the possibilities of meaning in this new experiment in chapel architecture, even as he and his colleagues welcome new groups. Since its opening five years ago, more than 2,000 visitors have experienced this sacred space. A welcoming place for all, regardless of their background, wherein they might together find spiritual harmony with the self, the world, and others, and thereby connect again with the nurturing divine presence—not a bad goal for chapel or school, home or workplace.

By Brother Charles Hilken  [chilken@stmarys-ca.edu]
(Dedicated to the memory of Father Jacques Hamel of Rouen).

www.vlp-scholennetwerk.be/nl/Kapelproject

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