« SOYONS ET DEMEURONS DANS LA JOIE » : RENCONTRE ANNUELLE DES CHEFS D’ÉTABLISSEMENT DU RÉSEAU

« Soyons et demeurons dans la joie », c’est ainsi que le Frère Jean-René Gentric, Visiteur Provincial, a clôturé l’Assemblée Annuelle des Chefs d’établissement qui s’est déroulée du 13 au 14 novembre à la Maison de La Salle à Paris. Comme chaque année, les chefs d’établissement de notre réseau de France, Grèce, Belgique et Suisse se sont réunis pour partager deux jours de réflexion et d’échanges dans l’objectif de servir le mieux possible les jeunes qui nous sont confiés. Retour sur les temps forts de cette rencontre, ponctuée de conférences, de témoignages, de travaux de groupes et d’ateliers thématiques.

« Rien ne se fait sans vous, ni avec vous seuls »

Après la bénédiction d’une cloche estampillée du logo du tricentenaire de la naissance au ciel de notre fondateur, le Président de l’Assemblée, Laurent Zemliac a encouragé les chefs d’établissement à « aider nos jeunes à trouver le verbe de leur vie, en accord avec la parole de Dieu ». Jean-Marie Ballenghien, adjoint du Frère Visiteur, a rappelé « rien ne se fait sans vous, ni avec vous seuls » et évoqué deux moments cruciaux pour notre communauté éducative: le tricentenaire et l’Assemblée de la Mission Educative Lasallienne (AMEL). Le tricentenaire a été un véritable succès, et, bien au-delà d’une date marquante, un moment d’enthousiasme partagé qui a permis de donner un éclairage sur ce que notre réseau a à dire au monde, et à dire du monde. L’Assemblée de la Mission Educative Lasallienne 2018 a quant à elle donné les grandes orientations pour les années à venir et nous a ouvert au questionnement personnel.

Les nouveaux chefs d’établissements ont ensuite été présentés. « Joie » pour l’une, « famille » pour une autre, les paroles de ces nouveaux chefs d’établissements sont porteuses d’espérance pour le réseau.

Faire grandir le jeune en tant qu’individu

Le père Bernard Podvin, ex porte-parole de la Conférence des Evêques de France, en charge de la vie consacrée sur le diocèse de Lille, est intervenu par une relecture du chapitre 21 de l’Evangile selon saint Jean et nous a encouragé à « jeter des filets du côté des plus faibles ».

Enora, Fanny, Antony et le Frère Marc, jeunes enseignants ou éducateurs du réseau nous ont interpellé sur leur vocation. Leurs parcours de vie différent, mais ils tendent tous incontestablement vers la même volonté d’accompagner l’élève dans l’acquisition de savoirs, et également, bien au-delà, de le faire grandir en tant qu’individu.

« Qu’est-ce que chaque jeune qui nous est confié va faire pour son bonheur et pour celui des autres ? »

Le Pôle Animation Formation (PAF) a présenté les actions mises en place et est revenu sur la question de la vocation des éducateurs lasalliens. « Qu’est-ce que chaque jeune qui nous est confié va faire pour son bonheur et pour celui des autres ? ». Le parcours éducatif, les jeunes lasalliens, le parcours de culture chrétienne sont des actions concrètes permettant à chacun de cheminer. L’ouverture sur le monde propulsée par le département des relations internationale a également un rôle clé: SEMIL (Service Educatif des Missions Internationales Lasalliennes), volontariat…Sans oublier l’itinéraire lasallien ouvert à tous les personnels du réseau.

La commission du premier degré a présenté le prochain rassemblement des 5 et 6 juin prochains, avec comme thème « Être heureux dans sa mission, dans sa vocation d’éducateur ». Les 88 chefs d’établissement du 1erdegré y sont les bienvenus, mais plus largement toute la famille lasallienne est conviée à ce moment d’échange et de partage sur les pratiques pédagogiques innovantes et leur mise en œuvre au sein de notre réseau.

Enfin, le festival La Salle 20 a été mis en lumière. Ce grand rassemblement national se tiendra à l’ensemble scolaire Passy Buzenval du 29 au 31 mai 2020. Il regroupera des élèves de la 4èmeau supérieur autour de la question des choix de vie :« Et toi, t’es pour qui ? »

Dans son envoi, le Frère Jean-René Gentric, Visiteur Provincial, nous a fait partager deux termes primordiaux pour lui : le mouvement et la fraternité. Le mouvement qui nous permet de nous remettre en cause et la fraternité qui nous unit.

Catherine Dauguet

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