MESSE DU TRICENTENAIRE À LORIENT

Dimanche 27 janvier, la famille Lasallienne du Pays de Lorient a vécu un temps fort du Tricentenaire en l’église St Louis de Lorient.

Présidée par l’évêque de Vannes, Monseigneur Centène, en présence de Frère Jean-René Gentric, visiteur provincial de France et des frères des écoles chrétiennes des communautés du Morbihan, la célébration était animée par une chorale regroupant élèves et adultes des 5 établissements du réseau La Salle, Pays de Lorient.

Mgr Centène a conclu son homélie en soulignant que nous avons rendu grâce « pour la vie de Saint Jean-Baptiste de La Salle, toute inspirée du message, de l’action et de l’être du Christ, et pour le progrès que son œuvre a apporté à la société et à la civilisation. »

Un grand merci à tous, jeunes, adultes et anciens, Frères, laïcs et prêtres qui nous ont fait la joie de partager avec nous ce grand moment de rassemblement au cœur de l’hiver. Un merci particulier aux choristes, aux solistes et aux musiciens des établissements Saint-Ouen LaSalle Plouay, Saint-Jean La Salle Guidel, Saint-Christophe LaSalle Lorient et Saint-Joseph La Salle qui ont fait de ce moment une belle fête fraternelle. La communion vécue par le chœur éphémère pourrait voir émerger de nouveaux projets !

L’EXODE DES FRÈRES À LA BLACHE

Le 11 décembre 2018, cela faisait 4 années que l’hôpital de Pont-Saint-Esprit est devenu le nouveau propriétaire du domaine. Il me semble pouvoir dire qu’il aura fallu ces quatre années d’exode pour que les Frères quittent  vraiment leur pays pour entrer en Terre Promise. Combien de fois n’a-t-on pas dis : « ah les oignons d’Egypte ! » « Ah les Frères n’auraient pas fait ça…! » Il me semble même avoir entendu chuchoter : « pourquoi nous as-tu fais sortir d’Egypte ! »

La marche fut lente, harassante, bruyante, dépaysante, déconcertante, enrichissante… Mais la Terre Promise est bien là. Une nouvelle maison bien isolée du chaud et du froid, lumineuse à souhait, meublée avec goût, organisée pour répondre à tous nos besoins, à tous nos handicaps. De nouveaux compagnons de route sont aussi arrivés ; hommes et femmes venant de la région mais aussi de plus loin ; hommes et femmes alertes mais aussi atteintes par les infirmités de l’âge. Ils sont arrivés quelques jours avant Noël, avec les bergers ou quelques jours après Noël, avec les Rois Mages. Hommes et femmes pour vivre ce temps avec nous, à nos côtés et aussi à notre service.

Un étage de la maison fait particulièrement mon admiration. Il s’appelle « les vergers de Provence ». C’est un « Secteur Protégé » qui reçoit 14 personnes dont nos Frères Raymond Hirtz et Etienne Michalet. C’est une vrai ruche où les abeilles sont sans cesse en mouvement guidées par des soignantes qui ont fait de leur métier une vrai vocation, un véritable ministère. On y chante et parfois on y danse ; on y prépare une salade de fruits pour le goûter ; on y dessine ; on y discute ; ces dames peuvent tricoter…

Dans cette nouvelle Terre Promise, la « Tente de la Rencontre » n’est pas encore tout à fait terminée. Alors l’Arche d’Alliance campe encore sous un local provisoire et le dimanche on la déplace dans la salle appelée « Lavastre », en souvenir de celui qui voulut, en son temps, faire de cet espace un lieu de rencontre. Trois fois par jour la communauté continue à se retrouver en grand nombre (y compris avec nos nouveaux compagnons) pour chanter les louanges de Celui qui guide notre route et à bien d’autres moments on peut voir tel ou tel s’appliquer à l’oraison (parfois de Saint Pierre !) devant le tabernacle.

Nous savons tous cependant, que, même en Terre Promise, il nous faut continuer notre Exode quotidien si nous voulons un jour atteindre la Terre Promise définitive où toute peine disparaitra.

Frère Pierre Mourier

TRIPTYQUE EN MOSAÏQUE ET TEXTES DE SLAM À LA SALLE SAINTE MARIE DE NEMOURS

C’est pour répondre à l’invitation du réseau La Salle France et des Frères des Ecoles Chrétiennes sur le thème « Osons la fraternité » que deux enseignantes du collège La Salle Sainte Marie de Saint-Pierre-lès-Nemours se sont lancées dans la réalisation, à la fois, d’un triptyque en mosaïque et de textes de slam.

Il s’agissait alors de proposer aux élèves volontaires, tout niveau confondu,  de participer à deux ateliers dont l’œuvre finale servirait à célébrer le tricentenaire de Saint Jean-Baptiste de La Salle.

C’est une trentaine d’élèves qui se sont mobilisés depuis deux années  dans ce projet collectif, qui a donné lieu à des rendez-vous hors du cadre de la classe, notamment pour le ramassage d’émaux à Briare. Ces projets ont permis une ouverture aux autres, à la religion et à l’art. Les réalisations seront abouties pour, ensuite être exposées dans les semaines à venir au sein de la Maison des Frères des Ecoles Chrétiennes à Paris.

Mesdames Biro et Staszewski

Torino – “Scuola serale di Fratel Teodoreto”

Torino – “Scuola serale di Fratel Teodoreto”

Creata nel 1951, dal Fratello di cui porta il nome.

Fratel Teodoreto la concepì come una scuola che offriva ai ragazzi italiani che per le più svariate ragioni non avevano avuto la possibilità di conseguire un diploma di scuola superiore, l’occasione di recuperare il tempo perduto, completando la loro preparazione culturale e tecnica, con un percorso certamente più faticoso, poichè la maggior parte di loro erano già inseriti nel mondo del lavoro, ma anche entusiasmante. 

Gli allievi della scuola avevano infatti bisogno, per progredire nelle loro specifiche mansioni di lavoro, e, per una carriera più agevole, di essere accompagnati nel loro ritorno sui banchi. Nella scuola si dava particolare attenzione al disegno tecnico, allo studio delle lingue straniere, all’economia, nonché alla conoscenza della lingua e della cultura italiana. Nel tempo, con il generalizzarsi degli studi superiori, la scuola ha via via perduto la sua attrattiva, fino alla chiusura, negli anni ottanta.

Pochi anni dopo, però, all’interno del gruppo dei Signum Fidei che si era nel frattempo costituito presso il Collegio S. Giuseppe, sotto la guida spirituale di Fratel Bruno, nasceva l’idea di riaprire questa scuola, conservandone le caratteristiche ideali ma rivolgendosi ad una utenza diversa. Erano ormai gli anni in cui le strade delle nostre città si andavano popolando di stranieri provenienti per lo più dall’Africa, ma anche da molti paesi europei ed asiatici. A questi stranieri i Signum Fidei del Collegio S. Giuseppe di Torino, decisero di rivolgersi, raccogliendoli, faticosamente, nei numerosi centri di accoglienza come nelle parrocchie e nei mercati rionali. Rinacque così, nel 2009, la Scuola serale di Fratel Teodoreto.

Le classi, costituite per lo più da giovani dai diciotto ai trent’anni, provenienti dall’Africa (Nigeria, Senegal, Marocco, Ghana), dal Sud America e, quest’anno anche dal Pakistan, sono molto numerose; talvolta pur iscrivendosi in molti, sono pochi quelli che continuano a frequentare; la loro presenza è varia, come è vario il livello di preparazione di base di ognuno.

Accanto ad alcuni che hanno frequentato regolarmente le scuole nei luoghi di origine e che quindi hanno solo la necessità di apprendere la lingua italiana, ve ne sono altri che, a causa delle guerre e dei continui disordini nei luoghi da cui provengono, non hanno alcun livello di scolarizzazione (abbiamo avuto nei nostri corsi docenti universitari e scrittori in lingua francese, come analfabeti totali).

E’ faticoso ma anche entusiasmante per il docente trasformarsi di volta in volta in insegnante di scuola materna o docente universitario. Talvolta la messe è molta ma gli operai sono pochi. Il metodo va inventato e reinventato quotidianamente, perchè è indispensabile personalizzarlo. L’esigenza fondamentale di questo tipo di utenza è quella di impadronirsi della lingua parlata, per ovvie ragioni di comunicazione ma è proprio questo l’aspetto più difficoltoso dell’insegnamento.

Bisogna, in primo luogo, aiutarli a superare l’estrema timidezza di fronte al tentativo di esprimere, sia pure con frasi molto semplici, le varie situazioni che riguardano la loro vita quotidiana.

In questo la scuola di Fratel Teodoreto sembra aver affinato buoni strumenti, tanto che, pur studiando quasi tutti in una scuola statale, che permetterà loro di ricevere il diploma di scuola media inferiore, frequentano parallelamente i corsi di Italiano del Collegio S. Giuseppe di Torino.

Prof.ssa Aida dell’Oglio 
Signum Fidei – Torino

L’histoire de Jean Baptiste de La Salle pour les enfants

L’histoire de Jean Baptiste de La Salle pour les enfants

Comment faire découvrir Jean-Baptiste de La Salle aux enfants ?

C’est l’ambition de cet album, réalisé par une classe de 4ème, en lien avec une classe de maternelle. Ce projet a mobilisé les élèves de ces deux classes de l’ensemble scolaire La Salle Saint-Bernard à Bayonne, accompagnés de leur professeurs (maîtresse de maternelle, professeure d’arts plastiques), de l’animatrice en pastorale, du Frère Xavier Douceau et d’une maman d’élève illustratrice, pendant toute une année.

Pour en savoir plus sur l’histoire de cet album, rendez-vous sur le site de l’établissement La Salle Saint Bernard de Bayonne en cliquant ici !

Le résultat est ce magnifique album qui présente en quelques pages les épisodes clés de la vie de Jean-Baptiste de La Salle : une page de texte condensé en un phrase avec des mots faciles à comprendre et en vis-à-vis, une page d’illustration avec un graphisme original et des aplats de couleurs vives réalisés par les élèves de maternelle.

Un incontournable pour toutes les classes de cycle I et de cycle II !

La BD est en vente sur notre boutique en ligne : https://lasallefrance.fr/la-boutique/

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