Faire aimer l’école aux jeunes en rupture

Le collège Oscar Romero sous tutelle lasallienne est un établissement d’enseignement situé à Garges-lès-Gonesse (95) en banlieue parisienne qui accueille à peine quelques dizaines de jeunes en rupture voir en décrochage scolaire.

oscarromero

Ces jeunes sont accueillis dans une grande maison, on imagine aisément chaque pièce qui au préalable devait être un salon, un séjour, des chambres pour laisser place, après quelques transformations à des salles de cours, des ateliers de dessin ; seule la cuisine est restée dans son jus, lieu de retrouvailles des professeurs aux interclasses pour se réchauffer le gosier et éclaircir sa voix autour d’un thé et d’une cuillère de miel.

Kamel, CPE, et Delphine, AVS, d’ “Oscar” assurent avec bienveillance les 20 minutes de récréation en plein air. Des rires, des larmes, des sauts dans les flaques, des taquineries rien ne change d’une école à une autre et d’une génération à l’autre. La cloche manuelle confiée à un jeune en responsabilité annonce “l’heureux tour” en classe. En effet, ces jeunes pour qui l’école était synonyme d’ennui et de conflits au quotidien devient au fil des jours un repère, le lieu où l’on apprend à être grand.

La vocation des éducateurs/professeurs n’est pas de transmettre un savoir à tout prix mais d’adapter une posture éducative selon chaque jeune dans le respect de sa différence. Et pour preuve, il n’est pas incompatible pour Marc, professeur d’arts plastiques, de sensibiliser ces jeunes à la beauté de la Piéta de Michel-Ange et de répondre avec autant de subtilité et de finesse que le salut de ces jeunes passera par le savoir.

Aborder avec ces apprenants un quelconque retard scolaire, des faiblesses dans l’écriture ou dans la lecture n’est pas un sujet tabou. Au contraire, ils ont cette maturité hors du commun de conscientiser le problème, d’appuyer à l’endroit douloureux et de faire face à des réalités de vie. Souvent habitués à entendre “va où tu veux !” chez Oscar Roméro, on leur dit “VIENS” !, ce verbe à l’impératif est le dénominateur commun de Catherine, Cécilia, Nadra, Stella et bien d’autres qui construisent l’homme, la femme de demain sous le regard bienveillant de Christine François et Philippe Delon respectivement chef d’établissement et adjoint de l’ensemble scolaire La Salle Saint-Rosaire et de l’annexe Oscar Roméro.

Lionel Fauthoux
Responsable de la communication La Salle France

vendredi 12 février 2016

Session de formation des chefs d’établissement de Grèce

Vendredi 29 janvier, organisée conjointement par Stavroula Kanellopoulou, présidente du Conseil pour la mission éducative lasallienne (Comel) de Grèce, et Marc Varthalitis, coordinateur du Conseil local d’animation lasallienne, s’est tenue à Thessalonique, en présence du Frère Visiteur Jean-Paul Aleth, la 9e session de formation des chefs d’établissements du réseau lasallien grec.

formation en grece

Autour des deux organisateurs se trouvaient réunis les quatre directeurs du secteur (deux directeurs expérimentés, Frère Marios, Antoine Rigoutsos, et deux directeurs “novices”, Catherine Papadopoulou,Jean Papadopoulos), ainsi que Frère Nicolas Printezis (ancien président du Comel) et Georges Pappas (directeur adjoint au Pirée). La formation était articulée autour de deux interventions : le rôle du directeur dans l’école lasallienne (Antoine Rigoutsos) et la bonne direction (Michel Bertet).

Antoine Rigoutsos a parlé d’expérience, le vécu n’étant jamais loin. Il a notamment insisté sur les différentes postures possibles d’un dirigeant, la nécessité d’un regard externe (ou plutôt d’une oreille externe, Antoine R. ayant filé la métaphore du chef d’orchestre, se demandant qui du musicien, du maestro ou du spectateur entendait le mieux la symphonie), le souci constant de faire accéder le plus grand nombre possible de personnes “à une vision globale des choses”, la protection des plus faibles (y compris les adultes), la capacité de faire faire plutôt que de faire, l’effet domino dans le “management” d’un établissement et dans la perception qu’on en a, citant Machiavel : “la première impression créée par un chef est celle qui est donnée par les personnes qui l’entourent”.

Michel Bertet a joué sur les deux sens du mot “direction”, la direction “commandement” (qui commande ici ?) et la direction “orientation” (où va-ton ?), le “bon sens” en quelque sorte. Mais un bon sens appuyé sur les cinq sens par lesquels l’Esprit saint rend “sensibles” ses appels : la bouche, l’oreille, l’œil, le nez, le toucher. La mission du directeur s’inscrit dans l’histoire, la géographie, l’écologie (à l’instar des vœux religieux, compris comme des vœux écologiques). Une batterie de questions mettait les personnes en face les unes des autres et surtout d’elles-mêmes : citez des exemples concrets qui indiquent votre type de gouvernement ? Qu’est-ce qui ne va pas dans un établissement qui va mal ? Etc.

La suite est prévue, ce sera en juillet 2016 quelque part en dehors du temps et des locaux scolaires, et peut-être même en dehors du pays, hors du camp dirait Frère Robert, Supérieur Général, et cette fois ce sont tous les conseils de directions qui seront conviés, avec un formateur externe, un auditeur, car au concert qui entend le mieux l’orchestre ?

Michel Bertet

Rencontre des conseils d’animation lasallienne

Les 20 et 27 janvier, les deux Conseils locaux d’animation lasallienne (Clal) de la délégation Sud-Ouest se sont réunis, respectivement au Centre La Salle à Toulouse, et à Saint-Genès – La Salle à Bordeaux.

Plus de 60 participants ont planché sur le thème d’année “Une rencontre, un déclic”, les divers projets et notamment le futur rassemblement des 6e à Lourdes le 7 avril 2016.

sudouest

Les commissions ont pu travailler sur la communication, les bilans des journées des élèves délégués de 4e organisées à Jurançon et Béziers, et déjà envisager les projets pour l’année prochaine.

Le Frère Visiteur auxiliaire Étienne le Chapelain a expliqué les nouvelles organisations dans le district de France. Un point a été fait sur la vie des fraternités éducatives locales.

Grand merci à la communauté des Frères de Toulouse et à Marc Segarra et son équipe de Bordeaux pour leur disponibilité et accueil.

Jean Bourrousse
Délégué de tutelle

Do you speak korean ?

Nantes. Après le Japonais et l’Italien, les élèves de Saint Joseph du Loquidy à Nantes pourront apprendre le Coréen en LV3 à partir de septembre 2016.

Photo du Loquidy

Photo du Loquidy

Fort de son partenariat avec le lycée Yang-Chung de Séoul et de ses liens étroits avec le Centre d’études coréennes de l’université de Nantes, l’enseignement du coréen vise plusieurs objectifs :

– Développer la curiosité des élèves envers un pays qui connait une croissance économique fulgurante.
– Préparer les élèves à travailler avec une grande nation du Nord-Est asiatique.
– Les ouvrir à une culture riche, intéressante et tellement différente.
– Leur offrir la possibilité d’acquérir les bases d’une langue très peu enseignée dans le secondaire français.

Le Loquidy est le seul établissement de l’académie de Nantes à le proposer et le premier établissement privé sous contrat d’association avec l’État à le faire. Seules les académies de Rouen, Paris et Bordeaux proposent cet apprentissage.

Les élèves auront aussi la possibilité de participer à l’échange avec le lycée Yang-Chung de Séoul en classe de première.

Vous avez dit communication ?

Paris. Vingt-deux chargés de communication au sein des établissements du réseau La Salle, venus de toute la France, se sont rassemblés pour la première fois à la Maison de La Salle, Paris, ce 26 janvier. Une rencontre inédite placée sous le signe de l’échange et du partage.

Faire connaissance, partager initiatives et expériences, vivre le réseau tout simplement, telle était l’invitation lancée par Lionel Fauthoux, responsable de la communication du réseau La Salle. Vingt-deux personnes, acteurs de terrain souvent “multicasquettes” portant le souci particulier de la communication au service de leur établissement ont répondu présentes.

communication

Une rapide présentation des événements clés de la vie de saint Jean-Baptiste de La Salle, Fondateur des Frères des Écoles Chrétiennes, a permis de resituer chacun dans l’esprit commun qui anime la diversité des établissements : la mission éducative lasallienne. Les situations géographiques, l’histoire des structures, les filières proposées, etc., diffèrent. Mais forts de leurs spécificités, tous les établissements sont appelés à se rassembler sous la signature La Salle et à adopter le logo stylisé de l’étoile, hérités du Fondateur. La nouvelle charte graphique officielle a été dévoilée aux participants. Elle est le support formel du réseau des oeuvres d’éducation, le signe de reconnaissance et d’appartenance à la famille lasallienne.

Puis un temps d’échanges sur les différentes pratiques en communication a été l’occasion de partager bonnes idées et astuces, questions et enjeux. Le tout dans une agréable dynamique de groupe où écoute et liberté de parole se sont bien conjuguées. Des thématiques particulières comme l’usage des réseaux sociaux ont émergé. Elles pourraient être l’objet d’une nouvelle rencontre. Les participants en ont d’ores et déjà manifesté le souhait.

Lionel Fauthoux – La Salle France

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