Résseau Bernabé en Terre-Sainte

Tous les ans, grâce au Réseau Barnabé, des enseignants de français LVE en Terre Sainte viennent à Paris pendant trois semaines en mai-juin. C’est à cette occasion que l’ISFEC Lasalle Mounier les accueille pour une ou deux journées de formation. Ensemble, nous travaillons sur la recherche et la mise en œuvre d’activités favorisant l’apprentissage du français avec leurs élèves.
Cette année, le Réseau Barnabé m’a demandé d’aller à leur rencontre, sur leurs lieux d’enseignement, en Terre Sainte. En février 2016, je suis donc partie là-bas pendant une semaine avec deux professeurs des écoles qui interviennent dans la formation des étudiants à l’ISFEC, Amélie Shoeibi et Ségolène Troton.

isfec-po
Nous sommes allées à Bethléem chez les Frères des Ecoles Chrétiennes et à l’école latine de Beit Jala puis à Ramallah à l’école latine Al-Ahliyyah et à l’école Notre Dame de l’Annonciation. Dans chacun des établissements nous avons été accueillies très chaleureusement par les directeurs, les enseignants et les élèves. Nous sommes restées deux jours consécutifs dans chaque école. Nous avons observé les enseignants de français en classe. Ensemble, nous avons travaillé sur la recherche et la mise en œuvre de démarches d’enseignement permettant d’impliquer davantage les élèves dans l’apprentissage de la langue dans les situations de compréhension et de production à l’oral et à l’écrit. Nous les avons accompagnés dans la préparation des cours pour le lendemain que nous avons co-animés.
En fin de semaine, nous avons visité l’école du Rosaire à Jérusalem avec Sœur Hadile, la responsable des maternelles. Nous y avons découvert la toute nouvelle « classe de vie pratique Montessori » pour les jeunes élèves. C’est lors de sa venue en France organisée par le Réseau Barnabé l’an passé que Sœur Hadile avait observé des classes fonctionnant avec la pédagogie Montessori, dans les sections maternelles de l’école St Marcel à Paris dans le 13ème arrondissement.
Sur place, tout au long de la semaine, Jean-François Canteneur et Alice de Rambuteau ont été des guides merveilleux. Au-delà de son caractère professionnel, ce voyage a été une expérience enrichie par les rencontres humaines, les temps de partages et la découverte du pays du Christ, grâce à la visite de quelques lieux saints, en ce début de Carême.

Nathalie Beaufrère, de l’ISFEC Lasalle-Mounier (Paris)

Easter Greetings – Saludo Pascual – Salutations Pascales Fr. Robert Schieler

pasqua16_es-750x410

Our joy springs from the sure hope that we, too, will live forever.

The resurrection of Jesus and the promise of eternal life are the clearest signs of God’s merciful actions on our behalf.  As ambassadors of Jesus Christ, how can we effectively manifest God’s mercy to our sisters and brothers who, with us, live in a world characterized by war, torture, terrorism, epidemics, starving children, rejected refugees, mistreated migrants, relationship-blocking walls and natural disasters?

We must, I believe, help others to experience God’s mercy through our own concrete and personal merciful actions.  We must really do unto others as we would have them do unto us in specific desperate situations.  In fact, in St. Matthew’s account of the last judgment, Jesus reminds us that for Christians such actions are obligatory (Mt. 25:31-46).

Lasallians are called to touch hearts with the mercy of God.  We, like Pope Francis, must build bridges of mutual understanding and assistance and we must tear down walls of intolerance and exclusion.  We must be women and men characterized by tenderness, friendliness, forgiveness, educational excellence  and a practical concern for the well-being of our sisters and brothers who suffer from injustice, exclusion, war, anxiety about the future and lack of educational opportunity.

We have to be convinced that all those whom we encounter will experience God’s mercy and the joy of Easter when they encounter these qualities through us – merciful ministers of God.


Nuestra alegría brota de la esperanza segura de que nosotros, también, viviremos para siempre.

La resurrección de Jesús y la promesa de la vida eterna son los signos más claros de las acciones misericordiosas de Dios hacia nosotros. Como embajadores de Jesucristo, ¿cómo podemos manifestar eficazmente la misericordia de Dios para con nuestras hermanas y hermanos que, con nosotros, viven en un mundo caracterizado por la guerra, la tortura, el terrorismo, las epidemias, los niños hambrientos, los refugiados rechazados, los emigrantes maltratados, los muros que bloquean las relaciones y los desastres naturales?

Creo que tenemos que ayudar a los demás a experimentar la misericordia de Dios a través de nuestras propias acciones misericordiosas concretas y personales. Verdaderamente, debemos hacer a los demás lo que nos gustaría que nos hicieran a nosotros en situaciones desesperadas específicas. De hecho, en el relato de la rendición de cuentas en el juicio final según San Mateo, Jesús nos recuerda que para los cristianos tales acciones son obligatorias (Mt. 25: 31-46).

Los Lasalianos estamos llamados a mover los corazones con la misericordia de Dios. Nosotros, al igual que el Papa Francisco, tenemos que construir puentes de entendimiento y ayuda mutua y debemos derribar los muros de la intolerancia y la exclusión. Tenemos que ser hombres y mujeres que se caracterizan por la ternura, la amistad, el perdón, la excelencia educativa y una preocupación práctica por el bienestar de nuestros hermanos y hermanas que sufren de la injusticia, la exclusión, la guerra, la ansiedad por el futuro y la falta de oportunidades educativas.

Tenemos que estar convencidos de que todos aquellos con quienes nos encontramos van a experimentar la misericordia de Dios y la alegría de la Pascua cuando se encuentren con estas cualidades en nosotros – ministros misericordiosos de Dios.


Notre joie jaillit de l´espérance assurée que nous aussi nous vivrons pour toujours.

La résurrection de Jésus et la promesse de vie éternelle sont les signes les plus clairs des gestes miséricordieux de Dieu à notre égard. En tant qu´ambassadeurs de Jésus-Christ, comment pouvons manifester effectivement la miséricorde de Dieu à nos frères et sœurs  qui vivent comme nous dans un monde marqué par la guerre, le terrorisme, les épidémies, les enfants affamés, les refugiés rejetés, les migrants maltraités,  les relations qui bloquent comme des murs et les désastres naturels ?

Je crois que nous devons aider les autres à expérimenter la miséricorde de Dieu à travers dans nos actions miséricordieuses, concrètes et personnelles. Nous devons vraiment faire aux autres ce que nous aimerions qu´ils nous fassent dans ces situations désespérées. En fait, dans le récit du jugement dernier de saint Matthieu, Jésus nous rappelle que ces actions sont obligatoires pour les chrétiens (Mt 25, 31-46).

Les lasalliens sont appelés à toucher les cœurs  avec la miséricorde de Dieu. Nous, comme le pape François, nous devons bâtir des ponts de compréhension et d´assistance mutuelles et démolir les murs de l´intolérance et de l´exclusion. Nous devons être des hommes et des femmes caractérisés par leur tendresse, leur esprit avenant, le pardon, l´excellence de la civilité et la préoccupation pratique du bien-être de nos frères et sœurs  qui souffrent à cause de l´injustice, de la guerre, de l´angoisse de l´avenir et du manque d´opportunités éducatives.

Nous devons être convaincus que tous ceux que nous allons rencontrer expérimenteront la miséricorde de Dieu et la joie de Pâques quand ils trouveront ces qualités chez nous qui sommes ministres miséricordieux de Dieu.


Message de Pâques 2016 – Fr. Fadi Sfeir

Nous avons le privilège de vivre ces quelques jours qui précèdent la fête de Pâques dans le souffle émouvant de la Miséricorde Divine à laquelle le pape François a dédiée cette année 2016. Ce mouvement de la Miséricorde qui sort du cœur du Père, donnée gratuitement, cherche à rencontrer notre vie concrète : intentions, attitudes, comportements et choix au-delà des faiblesses humaines, tensions et défis. A chacun de savoir l’accueillir dans le quotidien et dans sa propre histoire.

Saint Jean Baptiste de la Salle a été sensible à ce don gratuit de Dieu le Père et s’est laissé toucher par sa miséricorde. Elle l’a conduit d’« engagement en engagement » à aller au-delà d’un monde clérical, fermé, autosuffisant, loin des besoins des pauvres. Il a accepté de sortir de son « confort zone » pour aller vers l’autre, et le rencontrer dans ce qui constituait sa vie et ses besoins. C’est là justement que le Seigneur l’attendait pour l’amener avec ses Frères à aller plus loin dans la mission qui lui est confiée.

C’est dans cet esprit que j’aimerai vous offrir, en guise de vœux de Pâques, un texte extrait de la Circulaire 469, pages 28-29, qui exprime ce même mouvement voulu par le 45ème Chapitre Général et intitulé : Au-delà des frontières.

« Nous voulons répondre de manière créative et audacieuse aux besoins urgents des plus vulnérables (émigrants, réfugiés, sans toit, jeunes sans emploi…) qui se trouvent aux frontières :

• Aller au-delà de la frontière géographique, vers un lieu où La Salle n’est pas encore présent ;

• Aller au-delà de la frontière personnelle, vers un lieu qui lance un défi à notre confort et en certaines occasions à la faiblesse de nos moyens ;

• Aller au-delà de la frontière de la congrégation vers un projet commun partagé ;

• Aller au-delà de la frontière culturelle ou religieuse, vers une œuvre où des personnes d’autres croyances communient à la même mission ;

• Aller au-delà de la frontière de l’âge officielle de la retraite, vers le service volontaire des plus vulnérables ;

• Aller au-delà de la frontière du prestige académique et social, vers un projet éducatif où nous apprécierons le privilège de travailler avec et pour les pauvres ;

• Aller au-delà de la frontière de l’individualisme pour parvenir à des engagements communautaires de service ;

• Aller au-delà de la frontière du découragement, vers un horizon d’espérance engagée dans le projet salvifique de Dieu ;

• Aller au-delà de la frontière des structures préétablies afin de générer un espace de liberté et de créativité apostolique ;

• Aller au-delà de la frontière du consumérisme prédateur pour créer un monde futur plus habitable, juste et solidaire.

En faisant nôtre l’esprit de ce texte, je vous souhaite une joyeuse rencontre avec le Christ ressuscité qui nous attend au-delà des frontières.

Que le Christ ressuscité remplisse nos cœurs et nos pensées de sa paix et de sa joie.

Sainte fête de Pâques à tous.

Frère Fadi Sfeir,

Visiteur.

Reunión del equipo MEL de Relem en Bruselas

P1060786

El equipo MEL de la RELEM se reunió en Bruselas el pasado 14 de marzo de 2016.

Entre los temas tratados destacamos:

. La implicación de los trabajos de la CIAMEL y la sensibilización necesaria en los centros y distritos.

. La promoción de los intercambios de profesores y estudiantes ente los centros lasalianos en RELEM

. La formación lasaliana y la preparación de los formadores

. La construcción de un directorio regional

. Reflexión sobre el futuro de la misión en la región.

 

El próximo 7 de mayo La Salle-URL acoge el primer acto de Greenlight for Girls en España para fomentar la vocación en STEM entre niñas

El día g4g es un evento de un día de duración destinado a niñas con el objetivo de fomentar vocaciones en ciencia a través de talleres prácticos y actividades en el campo de STEM (Ciencia, Tecnología, Ingeniería y Matemáticas). El acto está organizado por la ONG internacional Greenlight for Girls, que realiza este tipo de eventos en todo el mundo, y patrocinado por Cisco y La Salle-URL.

gdg
La idea es que alrededor de 200 niñas entre 11 y 15 años asistan durante todo el día al evento que se realiza en el Campus de La Salle-URL con una quincena de talleres de empresas, fundaciones y entidades que trabajan de forma habitual en estos ámbitos.

¿Y por qué se hace el evento? Muchas actividades se dirigen actualmente a chicas adolescentes, a partir de 16 años, cuando en cambio los estereotipos entre niños y niñas aparecen mucho antes, sobre los 11-14 años, que es en la que se quiere influenciar con este acto. Algunos datos además muestran esta necesidad: en 2014 en Cataluña el 52,5% de las personas que fueron a la universidad eran mujeres, y sin embargo sólo un 13% se matriculó en grados de ingeniería; y una quinta parte de las estudiantes de informática se preguntan si esa es la carrera o no para ellas.

La inscripción a la jornada estará abierta a mediados de marzo y podéis consultar más información sobre el evento en http://greenlightforgirls.org/g4g-day-barcelona-2016/

1 2 3